
La semaine dernière, j’ai terminé mon tout premier Ironman 70.3. Le format L du Frenchman de Carcans : 1,9 km de natation, 90 km de vélo, et un semi-marathon pour finir (21 km).
Voici ce que j’ai appris, et ce que j’aurais aimé qu’on me dise avant de me lancer.
1. La peur d’abandonner est normale (et largement surmontable)
Avant la course, ma plus grosse angoisse, c’était de ne pas aller au bout. D’abandonner. De me retrouver bloqué·e en pleine course, sec·ou physiquement, ou de craquer mentalement.
Mais la vérité, c’est que si tu suis un plan d’entraînement structuré (et que tu t’y tiens à peu près sérieusement), tu peux finir. Même si t’es pas un·e athlète pro, même si tu ne te sens pas toujours « prêt·e ». Ce format est exigeant, mais il est accessible à tous ceux qui s’en donnent les moyens. Si tu veux te lancer dans le triathlon, voici un guide complet.
2. L’entraînement ironman 70.3 est plus dur que la course
C’est peut-être le truc le plus surprenant : le jour de la course, tu profites. Tu es dans l’énergie, l’ambiance, le flot. Tu vis ce que t’as préparé depuis des semaines.
Le plus dur, c’est tout ce qui mène jusque-là :
⏳ les longues sorties,
🌧️ les entraînements sous la pluie,
🧠 les matins sans motivation,
🥴 les week-ends où t’annules tout pour “faire ton brick”.
Mais une fois que tu prends le départ, c’est une fête.



3. Tu ne feras pas le temps que tu espérais — tu feras le temps que tu as travaillé
On a tous un chrono en tête. Une allure idéale, un “ça serait cool si je faisais…”
Mais le jour J, c’est ton corps qui parle. Et il dira ce que tu lui as appris en entraînement. Pas plus, pas moins. Et c’est OK. Ce chrono-là, tu l’auras mérité. C’est pas un hasard, c’est le résultat.
4. La natation ? Une machine à laver géante
Chaque départ en triathlon, c’est le chaos. Mais là, sur 1,9 km, t’as largement le temps d’être secoué·e.
Beaucoup de coups, d’eau dans la bouche, de vision brouillée. Le plus important ? Rester calme.
Mon conseil :
1. Apprends à basculer sur le dos si t’as besoin de souffler.
2. Respire lentement, reprends tes repères.
3. Ne panique pas. Ça passe.


5. Le vélo : kiff, erreurs, leçon
J’ai adoré cette partie. Les sensations, le rythme, la vitesse. Mais j’ai aussi fait une grosse erreur : j’ai oublié mes gels dans mon sac de transition. Résultat ? Un petit coup de mou évitable.
💡 Conseil : fais une checklist la veille. Et entraîne-toi à t’alimenter sur le vélo. C’est vital.
🚴 Et prends le temps de tester plusieurs selles et positions : 90 km, c’est long.


6. La course à pied, c’est 100 % mental
Arrivé·e à ce stade, ton corps est cuit. Ce sont pas tes jambes qui avancent, c’est ta tête. Et si t’as pas bossé les transitions en entraînement (surtout vélo ➡️ course), tu risques de morfler.
🏃♀️ Entraîne-toi à courir fatigué·e.
📉 Accepte que tu seras lent·e. Et avance quand même.


7. Ça passe (trop) vite. Profite.
Malgré l’effort, malgré la douleur, malgré les heures : ça file. Et quand tu passes la ligne, tu veux déjà recommencer. Tu te dis : « C’est tout ? C’est déjà fini ? »
Alors pendant la course :
✨ Regarde autour de toi.
👏 Kiffe l’ambiance.
💛 Sois fier·e de ce que tu fais.
🎉 Et savoure chaque minute.
En conclusion
Faire un Ironman 70.3, c’est pas juste cocher une case sur une bucket list. C’est vivre une aventure avec soi-même. C’est se préparer sérieusement, se dépasser, se faire peur… et s’amuser.
Si tu prépares ton premier triathlon long : tu peux le faire. Reste structuré·e, reste humble, mais fonce.
Et surtout : n’oublie pas tes gels.
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